Après la fermeture de la station, il est possible de pratiquer balades et randonnée à pied, et/ou en raquettes. Mais l’activité reine, c’est le ski de randonnée.
Le Queyras en général est un site réputé pour le ski de randonnée : le col du Longet par exemple, idéal pour une initiation, grande classique de début de saison. Deux sites très complets sur le sujet et bien d’autres :
queyras.aparcourir.com où vous trouverez des informations très complètes sur les activités possibles à Saint-Véran et dans le Queyras, fiches de randonnées, etc…La page plus spécialement consacrée au ski de randonnée est ski de randonnee
SKITOUR, un site entièrement dédié au ski de randonnée
Consulter directement les randonnées à ski possibles dans le Queyras, et leur fiche. (chercher Queyras)
La récolte du tussilage
…et si le ski de rando, ce n’est pas pour vous, vous pouvez aller à la récolte du tussilage, petite fleur jaune qui fleurit en abondance sur les talus au printemps. C’est la première. Le tussilage aussi appelée pas d’âne, est une plante de type vivace à rhizomes, très connue pour apaiser et guérir les infections des voies respiratoires. Et ça marche !
Fréquemment utilisé en phytothérapie (science du traitement par les plantes médicinales), le tussilage est l’un des plus vieux remèdes naturels permettant un traitement sain les troubles respiratoires ou maux de gorges, bronchites, asthme, etc.
Le tussilago farfara (nom latin du tussilage) est composé des deux mots latins tussis (toux) et agere (chasser), ce qui démontre bien l’utilisation efficace de cette plante médicinale comme étant un fait établi depuis longtemps : le tussilage chasse la toux.
Si on l’appelle également pas d’âne, c’est que c’est en effet l’empreinte du pas d’un âne que rappelle la forme de la feuille du tussilage, très facilement reconnaissable. Le tussilage possède d’autres noms, plus farfelus les uns que les autres, par exemple : racine de peste, procheton, chou de vigne, chasse-toux, pied de baudet, pied de poulain, pas de cheval, taconnet, plisson, béchion…. Ses feuilles, justement, sont très facilement reconnaissables à leur forme de cœur et leur contour un peu dentelé. Le dessus (visible) de la feuille est d’un vert herbe standard, mais un duvet blanchâtre recouvre le dessous de la feuille. La tige est assez épaisse, et lorsqu’elle est brisée, elle libère une odeur fraîche de poivre.
Pour trouver du pas d’âne, pas besoin de devenir fleuriste ! On en trouve littéralement partout; en Amérique du Nord comme en Europe, le tussilage pouvant être considéré comme une mauvaise herbe, se répand très aisément dans la nature, surtout dans les terrains argileux. Aussi est-ce avantageux car vous n’aurez pas à chercher beaucoup pour vous approvisionner, si vous devenez un consommateur régulier de cette plante. Vous pourrez choisir vous-même l’endroit idéal et le plus naturel possible, et vous ne serez pas du tout dépendant de votre herboriste préféré.
Un peu avant le début du printemps et jusqu’au mois d’avril, le tussilage génère plusieurs tiges qui portent des fleurs de couleur jaune vif. Ces fleurs, telles les feuilles, peuvent être utilisées dans un but médicinal. En mai, les fleurs disparaissent et laissent les feuilles seules, qui restent jusqu’à l’automne, période où ses rhizomes se séparent pour aider à la reproduction de la plante.
Les bienfaits du tussilage sont multiples et reconnus. Le tussilage calme la toux (voire aide à la guérir), éclaircit la voix, soulage les bronches irritées tout en les dilatant, et facilite ainsi la respiration en cas d’asthme. Cette plante fabuleuse peut se consommer de diverses façons : elle peut même être fumée. Ce n’est cependant pas la méthode de consommation le plus typique. Le plus souvent, on le consomme en infusion en se servant des feuilles ou même des fleurs printanières. Des compresses peuvent être faites avec les feuilles et appliquées sur des plaies, ou même sur la peau dépourvue de plaies, car ll rend la peau souple et douce.
Donc, il est temps de cueillir, loin des routes, et faire vos provisions pour l’hiver prochain. A noter que son emploi est quand même à proscrire à long terme : comme toutes les plantes médicinales, un excès peut le rendre toxique. (et comme n’importe quel médicament !)